Bons Baisers de Bruges + Seuls Two + Narnia 2...
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- Critique par Nicolas Marceau le 3 juillet 2008
Remarquez cet étrange phénomène : la moindre bande fantastique ou de genre voit son scénario décortiqué, analysé, scruté et discuté dans ses moindres intentions par la communauté critique, qui ne pardonne pas de pitch simple ou de scripte limpide aux métrages orientés grand public - il n'y a qu'à voir le récent Speed Racer, modèle de scénario intelligent et efficace raillé pour sa seule appartenance au genre "aventure pour enfant".
Huit heures de sommeil en trois nuits, trente heures de taf en deux jours sur un festoche de théâtre de rue par 41 degrés (au matin) : c'est donc dans des conditions optimums que je démarre ce marathon cinéphilo-festif...
Mes obligations professionnelles m'obligeant à travailler en semaine, je n'ai pu voir qu'un seul film sur ces deux derniers jours de fête du cinéma. Lundi donc, c'est dubitatif que je me suis rendu au Publicis sur les Champs pour reluquer l'une des dernières copies des Ruines, petit film d'horreur produit par Ben Stiller dont je n'avais jamais entendu parlé.
Rassurez-vous, pas de couple Hart à l’horizon mais un bon petit polar hard boiled. Rien de mieux pour ce refaire la cerise (ça et une bonne despé !) après la désillusion du dernier Romero. Sacré risque aussi quand le film en question est une adaptation d'un scénario d'Ellroy par le scénariste de Training Day et S.W.A.T, David Ayer.
Cette dernière salve du First Reviews Marathon of the Cinema Days Toufouzendaigte sera entièrement dédiée aux bons films affligés d'affiches de merde.
A mi-chemin du marathon de la teuf du ciné, on boit son Gatorade, on change son sang et on fait un topo rapide sur les bandes de l'après-midi.
Pour ce premier jour de fête du cinoche, je me suis enchaîné dans l'ordre : La Personne Aux Deux Personnes, Diary Of The Dead : Chronique Des Morts-Vivants et Seuls Two. Et première constatation : ils sont super radins sur la clim à l'UGC Bercy.