Burn After Reading
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- Critique par Guénaël Eveno le 15 décembre 2008
Les idiots qui en savaient trop
"I know what you represent. You represent the idiocy of today." - Osborne Cox, avant d'user de son flingue et de sa hache.
"I know what you represent. You represent the idiocy of today." - Osborne Cox, avant d'user de son flingue et de sa hache.
A l'affiche aujourd'hui, les histoires de deux femmes qui foncent, dont les sorties simultanées en salles mercredi dernier illustrent peut-être l'amorce d'un passage de témoin.
James Gray, prodige habitué à prendre son temps (précisément six ou sept ans) entre ses films, livre, seulement un an après le dernier, un film qui sort de son registre habituel.
Dans la longue listes des films dont tout le monde se fout en France, on recense un nombre assez astronomique de comédies américaines généralement boudées parce que "complètement connes", "vulgaires" ou "régressives".
Si on peut compter le nombre de fois qu’Hoffman (Crowe) répète "mon pote" à Ferris (Di Caprio), ce dernier ne peut compter sur son boss pour le sortir de la panade. Mais on ne peut pas plus compter sur Ridley Scott pour avoir un vrai point de vue sur la guerre contre le terrorisme.
Los Angeles, 1928. Le fils d’une jeune mère célibataire disparaît. Quelques mois plus tard, la police l’avertit qu’ils l’ont retrouvé, mais ce n’est pas son fils qu’on lui rend et tous refusent de la croire. Ceci est une histoire vraie.
Après avoir failli louper Pour Elle, LE film français de l'année, voilà que la nouvelle perle de Stephen Chow n'a pu bénéficier que d'une discrète sortie en DVD. C'est sûr, un film pour gosses ne les prenant pas pour des crétins n'avait aucune chance de séduire les masses.
Oui, aujourd'hui le jeu de mot est pathétique. Mais après avoir enduré les 90 minutes de visite muséale de Jean-Michel Ribes, je tenais à mettre le peu de notion d'humour et d'esprit qui me restait pour rendre un petit hommage à la série qui me fit découvrir le bonhomme.
"Le film trace à peine en sous-main d'étranges parallèles entre la marche victorieuse du jeune Alexandre (356-323 avant J.-C.) sur l'empire perse et celle des troupes américaines sur le Moyen-Orient."