Gérardmer 2011 : Hybrid

L'essieu pour pleurer

Affiche Hybrid

Après les tacos mangeurs d'hommes de Ne Nous Jugez Pas, le tacot mangeur d'hommes de Hybrid. Ha oui c'est bien foutu comme festival.


Festival dont le hors compète nous permet d'enfin jeter un œil sur cette aventure US de Eric "Maléfique" Valette, seul rescapé des mythiques Bee Movies de Canal + et depuis revenu au pays pour son bien et le nôtre (Une Affaire D'État, le futur La Proie).

Hybrid
conte donc les aventures d'un poulpe métamorphe qui se transforme en 4L pour attirer le boloss et le croquer, ou alors c'est un calamar qui devient Prius, on ne sait trop, le monologue de l'étudiant en biologie de service nous a échappé. Car il y a toujours un étudiant en bio dans les garages de la police la nuit, lieu où se déroule cette série B lourdement handicapée par des dialogues et CGI de 1986.

Hybrid
 

Fort dommage car la mise en scène de Valette tient la route (ho ho : voiture tueuse, route, MAIS QUELLE MARRADE dans les Vosges). Si l'on met de côté l'aspect bien poupou de l'image, qui s'explique par un usage abusif de motion blur, AKA "flou de mouvement", qui [instant technique être relou, partez] accentue comme son nom l'indique fort à propos le flou lors d'un mouvement à l'image en jouant sur une vitesse d'obturateur bien plus souple d'emploi en vidéo, ce qui peut hélas encourager un chef op' comme John R. Leonetti (image de Mortal Kombat, The Mask et plein de films que t'as même pas honte d'aimer) aux pires extrêmes en HDV. Bon au final ça reste un calmar métamorphe qui se travesti en Buick. Tu peux pas test.

Big up à la mort de la jolie chiquita et son cocktail Molotov qui s'appelle revient, en lice pour les Darwin Awards du festoche.


L'avis de John Carpenter en exclu.




   

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RoboCom.

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