Sunshine

Inaccessible étoile

Affiche Sunshine

"Vois, le soleil se couche dans le sang ; il est juste que mon soleil à moi disparaisse en même temps que lui."
Les mines du Roi Salomon, H.R. Haggard.

Nous sommes en 2057 et la Terre subit un hiver solaire. Ils sont huit. Six hommes et deux femmes, chacun avec leurs champs de compétence particulier, leurs qualités et leurs défauts. Huit personnes envoyées à travers l’espace pour ranimer un soleil mourant en y faisant exploser une méga-bombe. Ils sont le dernier espoir de l’humanité.Huit personnes. Un vaisseau. Une bombe. Un soleil.
 

HARD BOILED
La science-fiction est un genre tout particulier. Il a ses fans. Il a ses classiques. Il a ses codes. Boyle est un réalisateur particulier. Il a ses fans. Il a ses succès (Trainspotting, 28 Jours Plus Tard). Il a ses tics. De la rencontre entre les deux, qu’obtient-on ? Avant d’entrer dans la salle, la question titille. Le projet séduit. Et puis on repense au pitch (et pour les curieux, on essaie surtout d’oublier les spoilers éhontés que la promo du film a eu l’inconscience de laisser passer) : "un équipage doit larguer une bombe dans le soleil ? Mouais…" C’est vrai. Considéré sous cet aspect, on se dit qu’on risque d’avoir droit à une espèce de film mutant entre Fusion et Armageddon. On frissonne. Puis on s’installe. La salle se plonge dans l’obscurité… et le spectateur est plongé dans la lumière. Soyons concis et précis. Sunshine, c’est : une réalisation étonnante, dynamique, inventive, immersive (la caméra intégrée dans le scaphandre), moderne (dans tout ce que ce terme peut avoir de positif) et servant le film à la perfection. Des acteurs totalement impliqués dans leur rôle (un seul exemple : Chris Evans dans le rôle de Mace). Une musique divine et qui hante encore de nombreux jours après son audition. Un suspense redoutable. Un montage hyper-maîtrisé. Un esthétisme stupéfiant (le soleil… P U T A I N). Un scénario retors et refusant toute facilité. Juste ce qu’il faut de réalisme (ni trop, ni trop peu… et fuck les wannabe astrophysiciens). Des enjeux titanesques. Un traitement premier degré totalement assumé et bienvenu. Une ode à l’humanité. Un hurlement de vie. Une Révélation, tout simplement. Visuellement, le film est somptueux. Les images du soleil sont paralysantes et traduisent parfaitement cette idée simple : nous ne sommes rien. On reste pantelant, presque tremblant devant certaines visions surhumaines : à ce titre, la mort de Kaneda face au tsunami de flammes est exemplaire. On est hypnotisé par le soleil comme l’étaient les premiers hommes devant le feu, à l’aube des temps. On est émerveillé par l’image de Mercure passant lentement devant le soleil. Boyle a tout compris et le dit à travers le personnage de Kaneda :
"Upon reflections, what can one say? Ladies and Gentlemen, Mercury."

En effet, les mots sont impuissants.

Ils sont comme des enfants qui chercheraient à escalader une montagne. Rien ne saurait rendre la sensation de ces images.

Et alors Boyle touche l’art divin du cinéma. Il nous grille la rétine avec ses images inouïes.

Et il nous laisse là, dans le même état que ses personnages.

Recueillis. Illuminés.

On a parlé de tics de réalisation chez Boyle. Un d’entre eux est le "moment de grâce" : lorsque son héro dépasse sa condition et "voit la lumière". On citera ainsi le bébé monstrueux que voit au cours de son sevrage le personnage joué par McGregor dans Trainspotting. Il y a également la traînée laissée dans le ciel par un avion que contemple le héro de 28 Jours Plus Tard. Et dans Sunshine ? Ce n’est pas compliqué : le moment de grâce, cette fois-ci, c’est tout le film. Le film est fini. C’est le silence dans la salle. Le spectateur sort du bâtiment. Il lève la tête et regarde le soleil. Il cligne des yeux. Il frissonne.
 
VERS L’INFINI ET AU-DELA
"Alors pour la dernière fois je vis la Terre – un globe stable d’un bleu rayonnant, voguant dans l’immensité de l’éther. Et moi, fragile pincée de poussière douée d’une âme, je voltigeais silencieusement dans le vide en partant de ce bleu lointain pour m’élancer dans l’inconnu."
La Maison au Bord du Monde, William Hope Hodgson.
 
En fait, tout dans ce film dépasse l’homme. Que cela soit la mission (sauver l’humanité), la responsabilité (c’est l’équipage de la dernière chance), le cadre (l’espace, "final frontier"), la destination (le soleil…). Tout est surhumain. Au cours de la mission, tous les liens avec ce qui fait la nature de l’homme sont progressivement rompus. Il n’y a plus de nuit ni de jour (fatalement). Il n’y a plus de sexe (en tout cas, on peut le supposer). Il n’y aura plus de communication avec la Terre Mère. D’abord du fait de l’environnement (ils entrent dans la zone morte où toute communication est brouillée), ensuite du fait des conséquences de leurs décisions sur leur matériel (ils sacrifient la tour abritant les moyens de communication de leur vaisseau au cours de l’incident du bouclier, se supprimant définitivement toute possibilité de contact avec la Terre, même dans l’éventualité où ils seraient capables de revenir). Bientôt, il n’y aura même plus de verdure productrice d’oxygène. Ainsi, l’homme est forcé de dépasser son stade initial de singe plus ou moins évolué pour aller au-delà. On peut prendre l’illustration du personnage de Mace, qui perd son sang froid au début du film et se bat avec Capa car ce dernier a pris trop de temps dans la salle de communication et n’a pas laissé l’occasion aux autres d’envoyer un dernier message d’au revoir à leurs proches. L’attitude de Mace est donc une réaction basique, animale (moi contrarié, moi frapper). Puis, Mace se reprend, se rase, se coupe les cheveux (s’éloigne donc symboliquement de sa condition "primitive") et se (re)dévoue corps et âme à la mission. Tout le film parle de ce concept d’aller au-delà des limites de l’homme. Cela passe par des comportements différents selon les personnages. Pour Searle, le psychologue, c’est regarder le soleil en face de plus en plus longtemps avec de moins en moins de protection (l’aboutissement ultime étant son face à face final avec le soleil dans toute sa gloire). Pour Mace, c’est plonger la main dans le liquide de refroidissement du vaisseau pour récupérer un outil qui y est tombé (le stade final étant d’entièrement plonger dans ce liquide). Accomplir ce pour quoi l’homme n’est pas conçu. Réaliser l’irréalisable. Plonger dans le soleil. On peut à ce titre effectuer un parallèle intéressant : dans ce film, tout le monde se dépasse. Les personnages, bien entendu, mais pas seulement eux. Avec Sunshine, Boyle dépasse (partiellement) ses tics parfois agaçants et poseurs. Cillian Murphy, magistral dans le rôle de Capa, dépasse définitivement son statut d’acteur à minettes de moins de 20 ans. Et puis surtout, surtout, Chris Evans (Mace) livre une prestation époustouflante : on sent chez lui une pression perpétuellement contenue… Démentiel. Sans oublier le film en lui-même qui explose les limites que son pitch initial laissait craindre pour se situer à une finesse de propos inattendue. Enfin, paradoxe ultime, alors que l’humanité s’apprête à "aller au-delà", à faire un pas en avant décisif, l’homme se retrouve fasciné par le soleil comme les hommes des cavernes l’étaient par le feu. Ou quand évolution et régression fusionnent en un sentiment indicible pour le spectateur. 
  
BLOODY SUN-DAY
"Les dieux meurent… Quelque part dans l’espace, flottent des cadavres inouïs… Quelque part dans cet espace, des agonies monstrueuses s’achèvent lentement au long des siècles et des millénaires."
Malpertuis, Jean Ray.
 
Dans Sunshine, l’Homme prend son destin en main. En allant ranimer le soleil, il affirme sa déclaration ultime d’indépendance. Ce n’est plus le soleil qui donne la vie, c’est nous qui allons sauver le soleil. Nous faisons l’inverse de Prométhée : nous allons rendre le feu aux Dieux.Nous prenons dès lors le rôle suprême dans l’ordre des choses. L’humain prend le pas sur le divin. On en arrive donc à la religion. Ce n’est pas un hasard si le seul véritable "méchant" de l’histoire (Pinbaker, le capitaine de la première équipe envoyée avec la même mission) est un personnage se croyant le messager, le prophète du Dieu-Soleil. Un personnage rongé (au propre comme au figuré : il est totalement brûlé par l’éclat permanent du soleil auquel il a été exposé) par la religion. L’incarnation même du côté pervers présent dans toutes les religions et qui, au lieu de rendre l’espoir à l’homme et de le soutenir dans les moments difficiles (ce qui dans l’idéal, est ou en tout cas devrait être le principe même de la plupart des religions), ne fait que le précipiter vers sa chute.Ainsi, la religion est au centre de la vision de Pinbaker. C’est son seul angle de compréhension de l’univers. Pour illustrer ce point de vue, nous pouvons prendre la première question qu’il pose à Capa en sentant sa présence dans la salle d’observation du soleil : "êtes-vous un ange ?". Il ne se considère plus en tant qu’être humain mais s’érige en porte-parole du Dieu-Soleil. Et c’est lorsque Capa l’appelle par son nom ("Mon Dieu, Pinbaker ??!") qu’il réagit. Il n’est plus Pinbaker. Et c’est SON dieu. SA folie. SON jugement. Tout comme, au fond, Capa parle de SA bombe (dans le monologue ouvrant le film). De la religion à la mythologie, le saut est facile. Le nom du vaisseau de la mission est Icare. La légende, on la connaît. Fils de Dédale, Icare profitera des ailes que son père a fabriqué pour s’évader du labyrinthe du Roi Minos. Mais en s’approchant trop près du soleil, ses ailes fondent et il tombe dans l’océan. Il semble donc que de prime abord, le nom choisi pour la mission correspond assez bien à la nature de celle-ci. Oui mais…Icare voulait atteindre le soleil, certes. Mais il le voulait pour lui-même. Par pur et simple Hubris, cet orgueil démesuré et typiquement humain que les Dieux finissent toujours par sanctionner. Or ici, la mission a un objectif : sauver l’humanité. Les membres de l’équipage veulent atteindre le soleil non par Hubris, mais par altruisme, par héroïsme. Est-ce de l’hubris que de vouloir sauver l’humanité en ranimant un "dieu" mourant ? A cette question, le "fou de dieu" Pinbaker répond oui. Mais l’humanité veut dépasser ce jugement "divin". Elle veut cesser d’avoir peur. Elle veut savoir (illustration : la question "qu’est-ce que vous voyez ?" lancée par Searle à un Kaneda sur le point d’être foudroyé par la splendeur toute puissante du soleil, question remplie de… oui, de ferveur). Elle veut vivre.   Nous allons sauver la seule chose pouvant être (et ayant d’ailleurs déjà été) le moins irrationnellement considéré comme le Dieu Créateur.
  
LA RAISON PURE
 "La nuit s’étendit. Mais il y aurait un matin. Il y aurait toujours un matin."

Terry Pratchett.

Icare est certes le vaisseau de l’équipage, mais pas seulement. C’est aussi la voix de l’ordinateur central du vaisseau. La voix de la raison. La bonne conscience de l’équipage. L’écho de l’espoir que l’humanité a placé dans l’équipage. Lorsque la situation échappe au contrôle des hommes de l’équipage, c’est Icare qui reprend le contrôle. Il le fait, car lui seul garde la mission comme priorité tout en conservant une vision d’ensemble. Là où les autres humains pensent à eux (exemple : Harvey qui craque et qui réclame la combinaison spatiale pour son usage personnel)) ou à leurs collègues (exemple : Carrie qui refuse de laisser mourir Kaneda sur le bouclier et tente de reprendre le contrôle d’Icare), Icare pense à la mission. En refusant (temporairement) de rendre le contrôle à l’équipage, Icare n’est pas égoïste. Il n’a pas d’orgueil. Icare est au contraire la voix la plus froidement rationnelle, la plus, paradoxe surprenant de la part de quelque chose qui n’est pas humain, au service de l’humanité dans son ensemble. Et ce sont les deux personnes qui ont le plus conscience de toute l’importance de la mission (Mace et Kaneda) qui rendent le contrôle de l’opération à Icare. En fait, Icare protège les membres de l’équipage contre eux-mêmes : lorsque Searle demande à Icare l’exposition maximale au soleil, ce dernier refuse mais lui propose une solution intermédiaire dénuée de dangers. C’est aussi Icare qui annonce à Capa qu’il est en train de mourir. Ce n’est pas un regret. Ce n’est pas une menace. Ce n’est pas un reproche (Icare est un ordinateur : il n’a pas de sentiment). C’est juste un constat accompagné d’un avertissement. L’objectif d’Icare est ici de faire prendre conscience d’un fait à Capa : il n’y a pas assez d’oxygène pour tout le monde, la mission est en danger. Le reste (la réaction à prendre en fonction de cette situation de fait) dépend entièrement de Capa. Icare donne à l’Homme ce qu’il est incapable d’avoir de par sa nature même d’être humain : une vision d’ensemble. Mais c’est à l’Homme d’agir ensuite. Contrairement à l’ordinateur de 2OO1, Icare n’a pas de conscience de lui-même : il ne se défendra pas lorsque Pinbaker le sabotera. Mais cette "raison pure" ne se retrouve pas uniquement chez Icare. Un des membres de l’équipage les plus "raisonnables" s’avérera ainsi être Mace. Il est intéressant de noter que Mace est le seul personnage que nous voyons aller dans la Earth Room, pièce fournissant des images tridimensionnelles et immergeant l’occupant dans un environnement (factice) terrestre (à ce titre, on peut percevoir dans ce concept une idée déjà montrée dans Soleil Vert, mais dans une perspective contraire). En revivant des sensations typiquement humaines pour la dernière fois (exaltation pure d’une tempête vécue depuis une digue, calme reposant du cœur d’une forêt…), Mace sait pourquoi ils se battent. Il sait quels sont les enjeux. D’où sa froide résolution. Celle-ci est illustrée à plusieurs reprises dans le film. Les sentiments de Mace n’entrent jamais en ligne de compte dans se prise de décision : il ne pense qu’au bien de la mission. Ainsi, il sera prêt à sacrifier Kaneda (personnage qu’il respecte beaucoup) lors de l’épisode du bouclier. D’un autre côté, il sera tout à fait prêt à se sacrifier pour Capa, personnage qu’il n’aime clairement pas trop, lorsqu’il s’agira de choisir qui aura droit à la seule combinaison spatiale disponible. Mace restera le seul membre de l’équipage totalement focalisé sur sa mission, analysant toujours froidement et calmement les problèmes. Dans cette optique de sauvegarde de la mission, il décidera d’aller tuer un Trey prostré devenu un coût inutile en oxygène. Paradoxe similaire à celui d’Icare : cette froideur de la raison, ce comportement calculateur ne laissant aucune place à l’humanité sont mis totalement au service de l’humanité dans son essence même. Au fond, si Pinbaker est l’incarnation du soleil et de la folie religieuse, Mace est pour sa part la personnification d’Icare, de la Raison pure. C’est d’ailleurs en voulant ranimer Icare qu’il trouvera son destin. Il mourra donc de froid pour éviter le même sort à toute l’humanité. Comble de l’ironie, Mace est joué par Chris Evans, un acteur surtout connu pour avoir interprété… la Torche humaine dans la franchise Fantastic Four de pathétique mémoire. Grâce au personnage de Mace, Evans s’absout de ces "films" et se pose là comme candidat à d’autres grands rôles.  

 GOOD MORNING STARSHINE...
"En cet instant, j’éprouvais ce que décrivent les saints : qu’on peut perdre la vue parce que l’on voit."
Robert Penn Warren.

Face à quelque chose qu’il ne comprend pas, et a fortiori face à quelque chose qui le dépasse, la réaction humaine la plus normale est la peur.

Et cette peur se devait d’être retranscrite dans un film avec la thématique de Sunshine.

Et, Bon Dieu, c’est réussi.

Boyle passe par la case "trouille absolue" avec la visite de Icare 1 par l’équipage d’Icare 2. Sans rien montrer de gore ou d’horrible (juste des corps carbonisés), Boyle fait pulvériser les jointures de ses spectateurs grâce à un jeu subtil d’images subliminales (des vignettes ultrarapides de visages souriant bizarrement) insérées au cours de la découverte d’Icare 1.

On se rend compte lors de ce passage que l’équipage d’Icare 1 avait absolument tout en main pour réussir sa mission et que c’est l’homme qui a volontairement fait capoter celle-ci.

Le message est donc clair : le pire ennemi de l’homme, c’est l’homme lui-même.

La seule chose qu’il faut craindre, c’est la crainte elle-même. La peur de se dépasser.

La peur de réussir.

La peur d’être libre.

 

On en revient à la peur en tant que telle.

Capa déclare ne pas avoir peur de mourir. Cassie, elle, avoue sa crainte devant la mort. Au cours de l’affrontement final avec Pinbaker, Cassie dépassera cette crainte.

Capa et Cassie font le même rêve, le même cauchemar : ils plongent à la surface du soleil. Et c’est eux qui devront combattre Pinbaker, "l’incarnation" du soleil.

 

Capa affrontera son rêve en traversant l’espace vide, froid et solitaire séparant le vaisseau Icare 2 en train de se désintégrer et sa bombe filant vers le soleil.

A cet instant précis, le film dépasse encore d’un cran le sublime : alternant images du rêve de Capa et réalité, avec le souvenir de la voix de Cassie lui parlant des rêves et de la mort, Boyle donne absolument tout ce qu’il a, soutenu par une musique tout simplement fabuleuse (les mots sont décidément des outils bien inappropriés).

 

Et arrive alors le moment ultime, l’image où Capa lance la bombe. Et là, le temps s’arrête.

Devant Capa, les flammes ; derrière lui la bombe.

Devant lui, le passé ; derrière lui, l’avenir.

Devant lui, l’enfer ; derrière lui, le paradis.

Devant lui, la fin ; derrière lui, le commencement, le Big Bang.

Il est là, au seuil de l’éternité, entre le divin agonisant et l’humain renaissant, et donne à l’humanité entière une nouvelle chance. L’Homme devient Dieu. Dieu devient Homme.

A cet instant, Capa atteint l’inaccessible étoile.

Il s’accomplit.

Il voit la lumière.

Il est.

 

Et Boyle d’enchaîner avec la sœur de Capa, restée sur Terre, regarder un ultime message envoyé par son frère. Un message d’amour.

Avec Sunshine, Boyle approche, voire effleure, la plénitude de son Art. Et par là même, il nous fait atteindre une grâce quasi-absolue.

Mais surtout, il nous rappelle avec la dernière image de son film que la plus belle chose que l’homme puisse contempler, tout compte fait, c’est un lever de soleil.

Sublime.


SUNSHINE 
Réalisateur : Danny Boyle
Scénario : Alex Garland
Production : Bernard Bellew et Andrew Macdonald
Photo : Alwin H. Kuchler
Montage : Chris Gill
Bande originale : John Murphy & Underworld
Origine : GB
Durée : 1h48
Sortie française : 11 avril 2007




   

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