Critiques
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- par Nicolas Bonci
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Pour survivre à la guerre, il faut devenir la guerre
A la veille de la Deuxième Guerre mondiale, la famille Tannis profite de l'été en toute quiétude dans sa luxueuse propriété. La plus jeune des filles, Briony, écrivain en herbe, passe son temps à observer le monde qui l'entoure quand elle ne peut les mettre en scène à travers ses pièces de théâtre.
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- par Nicolas Zugasti
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La démocratie du crime
Réalisateur d'une virtuosité éclatante (d'autres diront clinquante), Johnnie To nous offre avec Election I et II bien plus qu'une relecture du Parrain de Coppola à la sauce Hong-kongaise. Investissant le genre des films de triades, tout en redéfinissant les codes, il livre avec son diptyque Election une intéressante et étonnante réflexion sur le pouvoir.
La mort dans la peau
Responsable dans une grande entreprise, Nick Hume a tout pour être heureux. Une femme aimante, des fils chamailleurs et un bon job mais un soir c'est le drame : son fils ainé se fait tuer dans une station service par un gang. Dès lors, c'est l'engrenage et la descente aux enfers pour ce père de famille au mauvais endroit, au mauvais moment.
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- par Guénaël Eveno
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To die alone in Texas
Ça commence sur fond d’un paysage désertique du Texas avec le monologue d’un homme désabusé qui parle de tout et de rien. Un écho à un autre monologue qui nous opposait le collectivisme soviétique à l’individualisme texan deux dizaines d’années plus tôt. Le ton est donné. Dès le départ et sur une grande partie de sa durée, le nouveau film des Coen lorgnera dangereusement du coté de Blood Simple.
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- par Nicolas Bonci
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The agony horror picture show
Le cas est polémique, l'affaire loin d'être entendue. Pour beaucoup, Tim Burton possède toujours le même génie créatif, la même poésie macabre, le même sens du conte et du récit, et démontre en sus depuis quelques années une capacité à s'adapter à différents genres.
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- par Nicolas Zugasti
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La paranoïa dans la peau
Dernier film en date de William Friedkin qui s’avère être un sacré choc à tous les points de vues. Que ce soit sur le fond et la forme, papy Friedkin (72 ans au compteur) en remontre à certains d’jeuns quand il s’agit de foutre mal à l’aise le spectateur et d’aller dans la radicalité la plus totale.
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- par Nicolas Bonci
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Le cadavre ne porte pas de costard
Sur le papier, le projet Triangle avait tout pour exciter le cinéphile traumatisé à l'adolescence par les bandes folles en provenance de HK telles que Green Snake ou City On Fire. A l'écran, et il fallait s'y attendre, c'est un joyeux dawa que nous proposent les trois compères Hark, Lam et To, auquel hélas le spectateur ne risque pas d'y prendre autant de plaisir qu'eux.
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- par Nicolas Zugasti
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Sévices d'étage
Eli Roth, nouveau maître de l’horreur ? Assurément. Pourtant c’était mal parti car après un hommage appuyé à Evil Dead (Cabin Fever) mal dégrossi, arriva Hostel premier dont la promo agressive, un pitch connu de tous et des extraits choisis suscita une attente fébrile.