Semaine John Carpenter

Entre dans la folie

Affiche John Carpenter

Pour conclure notre semaine dédiée au Maître, nous avons sorti nos archives et effectué une petite sélection de liens et lectures susceptibles de vous intéresser.



STARFIX

Dans le n°40 de Starfix (septembre 1986), à l’occasion de la sortie de Jack Burton Dans Les Griffes Du Mandarin, Christophe Gans et Henry Béhar se fendent d’un dossier de sept pages. Le papier de Béhar, titré "Le zen zen d’Hollywwod" revient sur le parcours du maverick. Ainsi, on y apprend qu’il était plutôt précoce :

"J’ai eu une enfance solitaire et… étrange, j’allais donc au cinéma pour m’évader et j’en suis tombé amoureux, j’ai tout de suite eu envie d’en faire. A l’âge de huit ans, j’ai emprunté la caméra de mon père et j’ai fait mon premier film : Gorgon, Le Monstre De L’Espace. Gorgon était une petite statuette d’argile avec des mains trop grandes, que j’animais image par image. Rigolo comme tout à faire ! Le résultat durait quarante cinq minutes et c’était terrifiant dans tous les sens du terme."

Il y a sans doute eu distorsion entre l’enregistrement des propos et leur transcription car IMDb indique que Gorgo, The Space Monster serait son dernier court-métrage, datant de 1969 (il avait alors 21 ans), avant la co-écriture de l’histoire de The Resurrection Of Broncho Billy de James R. Rokos qui lui rapportera un Oscar en 1970.
Toujours dans le même papier, on apprenait alors l’existence d’un projet intitulé They Bite. Rien à voir avec They Live puisqu’il s’agissait là d’un pur creature feature :

"Un sujet très chouette They Bite. Nous l’avions écrit avec Dan O’Bannon pendant le tournage de Dark Star. Une science-fiction autour d’une race d’insectes appelés secatus, qui existe aux Etats-Unis et qui sort de son trou une fois tous les dix-sept ans, pour une nuit, et meurt. Un gros insecte assez dégoûtant. C’est strictement vrai, c’est scientifique. L’idée était donc d’imaginer des secatus gigantesques qui ne sortent qu’une fois tous les dix milliards d’années. La dernière fois qu’ils sont sortis, ils ont éliminés les dinosaures. Donc, l’heure est arrivée d’une nouvelle sortie et… ".

They Bite est l’un des nombreux projets, plus ou moins avancés (quand il ne s’agit pas de simples rumeurs), sur lesquels a planchés John Carpenter au cours de sa carrière et dont on peut retrouver une liste exhaustive agrémentée d’infos d’époque sur ce site.


LETTRE DE LUC LAGIER À JOHN CARPENTER

[Lien]

THE THING
Visite sur les plateaux de The Thing.
Les storyboards.
Les scènes coupées.
Vidéo d'une scène coupée.
Enfin bref tout ce que vous voulez savoir sur The Thing.
Les affiches : #1 – #2 – #3 – affiche japonaise


DIVERS

Master class après une projection de Jack Burton Dans Les Griffes Du Mandarin.
Mémoire d'un étudiant de l'ESRA consacré à Carpenter : Une mise en scène du menaçant.
L'indispensable hors-série de Mad Movies consacré au Maître.
Scène coupée de New York 1997.
Projet d'affiche lorsque Timothy Olyphant était envisagé pour reprendre le rôle de Snake Plissken.
Affiche italienne de New York 1997, qui ressemble à un bon vieux Castellari des familles.
Affiche d'une soirée débat autour de Invasion Los Angeles.
La superbe affiche italienne de The Fog.
Goodies Invasion Los Angeles.

They Live toys
 



TESTS VIDÉO DE RICHARD TAYLOR POUR DARKCHYLDE




STARFIX #2
Toujours dans le n°40 de Starfix, on apprend, à l’occasion d’un article de Christophe Gans dans les pages TV Daily recensant les meilleurs programmes du mois, que Rio Bravo ne serait pas l’unique source référentielle d'Assaut :

"Mais voilà que lors d’un récent voyage aux states, lors d’une discussion à bâtons rompus avec Pan Cosmatos, réalisateur de Rambo II et Cobra, spécialiste chevronné du film d’action, celui-ci m’avouait son admiration conjointe pour Assault On Precinct 13 (Assaut) de Carpenter et son modèle…Escape From Fort Bravo ! Un Bravo en cachait un autre !
Réalisé en 1954, le film de John Sturges marque le renouvellement presque obligatoire du western, au confluent du film sur la Deuxième Guerre Mondiale et de celui sur le conflit de Corée. A l’intérieur de cette évolution, le western, genre éternel du cinoche américain, a joué son rôle en ressuscitant à l’écran les guerres indiennes chères John Ford mais chargées à présent des sentiments tout nouveaux de l’injustice, de la torture, tous ramenés du Pacifique et vivifiés par le contexte cul-de-sac de Corée.
Catalogué "western classique", Escape From Fort Bravo semble bien davantage un exercice de style en huis-clos. Une manière originale d’opposer deux hommes et de les rapprocher envers et contre tout grâce à un péril extérieur (les indiens bien entendu), le suspense se concentrant sur les tentatives pour s’échapper du fort et aller chercher des renforts. Inutile de tourner autour du pot, Escape From Fort Bravo est bel et bien la version originale d’Assaut sur laquelle Carpenter a développé des caractères à la Howard Hawks : le fort s’est modernisé sous l’apparence d’un commissariat de grande banlieue, le personnage d’Holden est devenu un flic, celui de Forsythe un prisonnier haut en couleur. Les indiens ont laissé la place à un gang de fanatiques, il y a même le personnage d’Eleanor Parker, enjeu amoureux des deux capitaines, qui a retrouvé sa place chez Carpenter avec la courageuse fonctionnaire de police, éprise du forçat.
"


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