Les stars ne pensent-elles qu'au SEXE ?
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- Instant critique par Nicolas Marceau le 16 septembre 2011
Pornocracy
Un choc pour tous les fans du Prince De Bel Air. La star américaine, idole et modèle des jeunes, entretiendrait une relation gay avec le chanteur de R&B Trey Songz.
Si l’affaire n’est encore qu’à l’état de rumeur (on espère que Will Smith saura les démentir aussi rapidement que Tom Hardy), on rappellera que Michael Bay avait truffé son Bad Boys 2 de sous-entendus gay, comme si le cinéaste avait tenté un outing camouflé en super-production. Après tout, il était question de rats en missionnaire, de balle coincée dans les fesses et d’amitié moite et viril.
Mais le plus inquiétant est sans conteste la dimension extra-conjugale de l’affaire. Car Will Smith, avant d’être un homosexuel honteux, est surtout un homme marié. Coup dur pour sa femme et ses enfants, un véritable séisme à Hollywood. Ce qui relance le débat sur la sexualité des stars : être sous le feu des projecteurs rend-t-il sex-addict ? La question mérite d’être posée.
Avec ses starlettes siliconées, le crépitement des flashs de photographes, l’argent coulant à flot, on comprend vite qu’Hollywood est une ville rongée par l’image, le sexe et le vice. Combien de couples célèbres se sont-ils séparés et trompés ? Combien de scandales sexuelles ont éclaboussé les pages des tabloïds ? Souvenez-vous de la mort de David Carradine, de la sex-tape de Colin Farrell ou tout simplement la façon dont Paris Hilton a créé sa renommée. Et que penser des photos que la comédienne Scarlette Johanson a prise d’elle-même avec son téléphone portable et dont la divulgation risque d’ébranler sa famille toute entière ? Est-ce vraiment là le modèle que la star veut renvoyer d’elle-même aux petites filles qui la prenne pour modèle ? Sans même parler de la honte que sa famille pourrait éprouver en voyant ses photos sur le Net.
Mais les cas les plus intéressants sont peut être à chercher chez ceux qui se font plus discrets, ceux qui ne sont pas devant la caméra mais derrière. Des gens qui élaborent les images que l’on regarde et qui y glissent certaines idées tendancieuses comme autant d’images subliminales. L’exemple le plus récent est certainement le film Avatar de James Cameron. Dans ce film à effets spéciaux onéreux, James Cameron nous présente une peuplade vaguement africaine dont la longue queue permet de se connecter à leur environnement. La chose ne serait que très exotique si, au détour d’une scène de sexe, deux personnages n’unissaient leur queue respective. Ce lien charnel se retrouve assimilé à tous les animaux de la planète Pandora, marquant des pulsions zoophiles totalement assumées et vécue au grand jour. Subversion ou déviance sexuelles ? On laissera le lecteur seul juge.
Plus troublant est le cas de Speed Racer, film destiné aux enfants et pourtant réalisé par un transexuel, le réalisateur Larry Wachowski devenu Lana peu après la sortie de Matrix Reloaded. Un film dans lequel un singe s’amuse avec du caca sous le regard amusé d’un personnage féminin nommé Trixie ("trique X"). Un film aux allures de divertissement coloré mais dont on peut difficilement échapper au look très cuir / moustache de Racer X. Lana Wachowski étant ouvertement SM, on peut légitimement s’inquiéter de le / la voir aux manettes d’une adaptation de cartoon. On se rassurera en signalant que peu d’adultes auront choisi d’amener leurs chères tête blondes voir le film au cinéma.
Homosexuelles, exhibitionnistes, zoophiles, scatophiles… Les stars d’Hollywood semblent ne reculer devant rien pour faire parler d’elles. Un scandale en chassant un autre, espérerons que l’embarras causé à leur famille par la diffusion de ces images saura s’estomper avec le temps…